mardi 17 septembre 2013

APOCALYPSE COW / Michael Logan



Ça commence avec une vache qui ne veut décidément pas mourir. 
Puis ça devient une épidémie qui transforme le bétail de Grande-Bretagne en une horde de zombies à quatre pattes, éternuant, salivant, et affamés de chair. 
Et si ce n'était pas suffisant, le destin de la nation semble reposer sur les épaules de trois héros improbables : un employé d'abattoir dont la vie amoureuse est inexistante grâce à l'odeur de mort qui lui colle à la peau, un adolescent végétarien souffrant d'eczéma et d'un drôle de petit faible pour sa professeure de maths, et une journaliste inepte qui ne reconnaîtrait pas un scoop même si elle trébuchait dessus.
Tandis que le pays sombre dans le chaos, peuvent-ils réunir leurs ressources, libérer un vaccin 
et sauver le monde ?
Trois loosers. Des probabilités innombrables. Une seule issue.
Ouais, on est déjà accros.

Pour son premier roman Apocalypse Cow, Michael Logan a reçu le prix Terry Pratchett "Anywhere But Here, Anywhen But Now".
Après avoir rédigé des milliers d'articles pour The Sunday Herald, The Budapest Times,Woman, Travel Mag (et j'en passe), ce journaliste est aujourd'hui basé à Nairobi, Kenya.

Il a gentiment accepté mon interview.
La voici donc pour vous.
Attention, peinture fraîche !


Comment vous est venue l’idée d’écrire un roman, certes sur les zombies, mais surtout sur des vaches zombies ?  Est-ce à cause des nombreux scandales de la viande ?

En fait, j’ai commencé la rédaction de ce roman en 2006, comme une sorte d’exercice. L’écriture a toujours été pour moi un échappatoire. Je ne trouve rien de plus satisfaisant que d’inventer des personnes et des univers, et mes personnages sont pour moi des gens réels. Auparavant, je m’étais concentré sur des nouvelles, pour une quantité de raisons avec lesquelles je ne vais pas vous ennuyer, mais un jour j’ai su qu’il était temps que je passe au format du roman.  Si j’ai choisi le thème des vaches zombies, c’est surtout parce que je suis un fan du genre zombies, et que je voulais en faire quelque chose de différent.
Je voulais aussi rompre avec le sérieux qui a toujours caractérisé mes écrits.
Mais j’ai aussi été influencé par  le fait que, virtuellement, chaque pandémie que l’on nous a annoncé aurait dû éradiquer la race humaine, en commençant par celle provenant du bétail : le SRAS, la grippe aviaire, etc. Et bien entendu, la vache folle. J’ai juste poussé le scénario à l’extrême.

Un de vos personnages, Gedolf, est végétarien. Pourquoi inclure une telle personne et la rendre encore plus décalée par un tel contexte ? Est-ce une manière de critiquer les hippies malheureusement démodés, ou plutôt d’établir un contraste avec les cauchemardesques vaches carnivores ?

Etant donné que ce livre traite en grande partie de notre attitude envers les animaux et la viande, il m’apparaissait essentiel d’avoir une famille végétarienne pour contrecarrer les points de vue des carnivores, et ainsi présenter les nombreux arguments que les deux clans s’échangent généralement. Cela me permettait de renforcer l’angle de la « revanche des animaux » et me donnait une occasion de pointer du doigt le fait que, tandis que beaucoup de gens se sentent concernés par les animaux, ce sentiment n’en est pas pour autant réciproque. Je n’ai certainement pas eu l’intention de critiquer les hippies, même s’ils ne sont plus d’actualité. Je me sens bien plus proche dans ce livre de ces environnementalistes hippies que des mangeurs de viande.



Lesley, la journaliste ratée, est-elle un témoignage de ce que vous auriez pu rencontrer lors de votre carrière dans la presse ? Représente-t-elle une course effrénée et incompétente aux nouvelles, et donc une distance fatale entre l’information et la réalité ?

Je n’ai jamais rencontré de journaliste aussi naze que Leslie, bien que certains n’en étaient pas loin. Leslie est d’avantage une critique de notre obligation actuelle de réussite. On nous dit de « réaliser nos rêves », mais la triste vérité est que beaucoup d’entre nous ne sommes absolument pas faits pour le travail de nos rêves. Leslie est une de ces personnes. Je crois vraiment que la presse a des problèmes, particulièrement quand les journalistes sont obligés de couvrir l’histoire que le rédacteur en chef veut publier, au lieu d’une autre qui devrait être racontée. Mais, de manière générale, je ne dirais pas que cette branche de métier est incompétente.

De même, votre roman semble être une critique implacable des gouvernements et des armées. Quelles que soient les limites imposées, les fragilités humaines saboteront toujours la discipline…

Les gens au pouvoir font tout ce qu’ils peuvent pour y rester, et c’est exactement la première réaction du gouvernement dans mon livre : Au lieu de résoudre les problèmes, ils préfèrent cacher leur implication. Leur réaction est assez caractéristique, et elle vaut définitivement la peine d’être critiquée. Et pour en revenir à « la vache folle », je me souviens très bien d’un ministre anglais qui avait forcé ses enfants à manger des hamburgers devant les caméras, pour prouver que le bœuf était sain. C’est exactement cette situation dont j’ai voulu faire une satyre.



Ce qui est frappant dans votre roman, c’est que la plupart de vos personnages ont des choses à cacher, pour ne pas dire une double-vie entre leur moi intime et l’image qu’ils souhaitent donner. N’est-ce pas là une vision assez pessimiste de la race humaine ?

C’est une question intéressante. Qui sommes-nous vraiment ? La personne que nous pensons être  celle que nous voulons être, ou encore celle que nos actions représentent ? Je crois que tous autant que nous sommes avons une image idéalisée de nous-mêmes et de ce dont nous sommes capables, et que nous passons notre vie à nous évertuer à réduire la distance entre perception et réalité. Je ne trouve pas cela pessimiste. Cela montre que tout le monde cherche à s’améliorer.

De plus, les personnages les plus repoussants, incarnés par les troupeaux contaminés, sont justement les plus innocents de l’histoire. On en vient même à les prendre d’avantage en pitié que les autres personnages !

C’est exactement ça. Dès le début, dans les scènes à l’abattoir, j’ai tenu à établir très clairement l’innocence des animaux, malgré le carnage qu’ils causent. Ils n’ont pas les facultés intellectuelles pour pouvoir choisir comment se comporter. Ils ne font que suivre leur instinct. En revanche, les humains ont la possibilité de contrôler leur natures bestiales. Un vrai « méchant » est quelqu’un ou quelque chose qui préfère la voie du mal et qui est conscient des conséquences de ses actions. Par contre, si un tigre arrache une tête, il n’y a là rien de personnel.



Il y a également deux frères dont le père est violent et intolérant. Pourquoi, dans le même temps, les faire aimer par une mère et épouse adorable ?

Ce n’est pas parce que vos enfants sont des petits monstres que vous arrêtez de les aimer. Malgré tous leurs défauts, les jumeaux restent des petits garçons. Ce serait exceptionnel qu’une mère déteste ses enfants s’ils sont turbulents ou brutaux. Quant au père intolérant, je ne pense pas que son épouse l’aime. C’est une de ces situations où votre partenaire fait partie intégrante de la vie que vous avez construite, et où il est plus facile de faire avec que de le quitter.

Comment avez-vous réussi à rendre une histoire sordide en un roman hilarant ? Pourquoi adopter cette approche ?

Toute situation prête à l’humour, même si elle est des plus sinistres.  Combien de fois rit-on de situations horribles ? Néanmoins, j’ai fait très attention à ne pas plaisanter avec la mort. L’humour dans le livre tient aux choses ridicules que les personnages font lorsqu’ils sont face à une situation insensée. Cette approche est juste celle dont j’avais besoin à l’époque. J’ai toujours été une écrivain très sérieux, et je voulais m’essayer à quelque chose d’absurde. Peu d’auteurs osent l’humour, et je comprends pourquoi. C’est une notion tellement personnelle qu’un écrivain qui le tente sait que beaucoup de lecteurs n’accrocheront pas. Pas mal de gens se sont efforcés à trouver ce qu’il y a de marrant dans mon livre, alors que d’autres l’ont trouvé hilarant. Pour un auteur, écrire une comédie est une aventure dangereuse. Je trouve ça dommage qu’il n’y ait pas plus d’humour en littérature. Combien de romans étroits d’esprit refléteraient plus justement l’expérience humaine si leurs personnages se moquaient ici et là du monde qui les entoure !

La fin du roman laisse une porte ouverte. Cela signifie-t-il que vous songez à écrire un second épisode ?

En effet, il y a une suite qui en est pour l’heure à sa troisième ébauche et qui sera terminée d’ici quelques mois. Je voulais étudier le comportement des gens, le choix (que les animaux n’ont pas) qu’ils ont d’ignorer ou de céder au côté bestial qui émane directement de notre cerveau. Dans le second épisode, il y aura des gens qui contiennent leurs appétits, et d’autres qui utiliseront le virus comme une excuse pour s’autoriser les fantasmes les plus sombres.

Êtes-vous, vous-même, un fan de zombies ? Par exemple, suivez-vous la fameuse série Walking Dead ? Quel serait votre film ou roman préféré de ce genre ?

Cela fait des années que je suis fan des zombies, en fait depuis que j’ai vu pour la première fois Dawn of the Dead de Romero, dans les années 80. Il reste encore mon film culte. Le seul livre de zombies que j’ai lu est World War Z, que j’ai beaucoup aimé. Quant à Walking Dead, je ne peux pas dire qu’il m’a transporté comme il a transporté leurs millions de fans. Je suspecte que c’est dû au fait que j’ai vu tellement de films de zombies que je ne vois rien de particulier dans celui-là.



Vous avez donc écrit des nouvelles. De quels thèmes parlaient-elles ? Avaient-elles la même portée humoristique ?

Comme je l’ai dit plus haut, mes nouvelles étaient très sérieuses et littéraires, à l’exception d’une au sujet d’un homme qui est un échec dans la vie, et qui le reste lorsqu’il devient zombie.
Elles étaient centrées sur des rencontres fortuites entre des étrangers, lors desquelles un des personnages, ou les deux, apprend une dure vérité sur lui-même. La plupart d’entre nous vivons dans le confort, entourés d’une famille et d’amis qui ne nous rendent pas capables ou ne nous encouragent pas à l’auto-analyse. Parfois, il n’y a que les étrangers qui puissent nous ouvrir les yeux.

Est-ce que Nairobi, là où vous avez élu résidence, une influence pour vous ?

Cela m’a pris un certain temps pour écrire quoi que ce soit qui se déroule au Kenya. J’ai besoin de temps pour m’habituer à un endroit et le comprendre, pour ensuite seulement écrire à son sujet. Il y a une nouvelle que j’ai rédigée qui est basé sur Nairobi  (http://www.telegraph.co.uk/culture/hay-festival/9535885/Hay-Festival-Nairobi-A-story-by-Michael-Logan.html), et il y aura une scène dans la suite d’Apocalypse Cow qui se déroule dans cette ville.
J’ai également des projets futurs qui seront en relation, donc oui, c’est une influence grandissante.

* * *


It began with a cow that just wouldn't die. It would become an epidemic that transformed Britain's livestock into sneezing, slavering-craving four-legged zombies. And if that wasn't bad enough, the fate of the nation seems to rest on the shoulders of three unlikely heroes: an abattoir worker whose love life is non-existent thnax to the stench of death that clings to him, a teenage vegan with eczema and a weird crush on his maths teacher, and an inept jurnalist who wouldn't recognise a scoop if she tripped over one. As the nation descends into chaos, can they pool their resources, unlock a cure, and save the world? Three losers. Overwhelming odds. One outcome... Yup, we're screwed.

With his first novel Apocalypse Cow, Michael Logan was the joint winner of the Terry Pratchett "Anywhere But Here, Anywhen But Now" prize.
After writing thousands of articles for The Sunday Herald, The Budapest Times,Woman, Travel Mag (and lots more), this journalist now lives in Nairobi, Kenya.

He so kindly accepted my interviewing him.
There it is.
Caution, wet paint!


How come you first thought about writing a novel, indeed about zombies, but most of all about zombie cows? Was it influenced by the many meat scandals?

I started this novel back in 2006 as something of a writing exercise. I had always loved the escape of writing. There is nothing more satisfying for me than creating new people and new worlds, and my characters feel like real people to me. I had focused on short stories before, for a variety of reasons I won’t bore you with, but I knew it was time to move into the novel form. I choose zombie cows largely because I was a fan of the zombie genre and wanted to do something different. I also wanted to break away from the seriousness that had always characterized my writing. A large part of the influence came from the fact that virtually every global pandemic we were promised would wipe out humanity started with animals: SARS, bird flu, etc. And of course, there was Mad Cow disease. I just took this to extremes.

One of your characters, Gedolf, is a vegetarian, like his parents. Why did you choose to include this person and have it made all the more so awkward by such a context? Is it a way to criticize unfortunately out-of-date hippies or rather a way to contrast with the carnivorous nightmarish cows?

As this book was in many ways about our attitudes to animals and meat, I felt it essential to have a vegan family to butt heads with their carnivorous neighbours and thus present a lot of the arguments you hear between such characters. This provided a stronger ‘revenge of the animals’ angle and also gave me the opportunity to highlight that while many people may care strongly about animals, the feeling is on the whole not reciprocated. I certainly didn’t set out to criticize out-of-date hippies. I am far closer to the hippy environmentalist in the book than the meat-eaters.



Is Lesley, a failure of a journalist, a testimony of what you might have experienced during your career? Does she represent an insane, hence incompetent, race for news, a fatal distance between information and reality?

I have never met a journalist quite as rotten as Lesley, although some of them weren’t far off. Lesley is more a commentary on the way, in this day and age, we all feel entitled to succeed. We are all told to ‘follow our dreams’, but the sad truth is many of us are eminently ill-suited to our dream jobs. Lesley is one of these people. I do think journalism has its problems, particularly when journalists are forced to pursue the story an editor wants rather than the story that needs to be told, but on the whole I wouldn’t say the industry is incompetent.

Likewise, your novel seems an implacable criticism of governments and armies... Whatever the boundaries, human frailties will sabotage discipline...

People in power do what they have to do to stay in power, and this is the first reaction of the government in my story: they look to hide their involvement rather than sort the problem out. That is a pretty typical response, and is definitely something worth criticizing. And going back to Mad Cow disease, I strongly recalled a UK Minister force-feeding his children burgers on television to prove that beef was safe, so I wanted to satirize that specifically.



What is striking about your novel is the fact that most of your characters have things to hide, not to say a double life, between their inner self and the image they (want to) convey. Isn't that a quite pessimistic vision of humanity?

This is an interesting question. Who are we truly: the person we think we are or want to be or the person our actions makes us? I think all of us have an idealistic picture of ourselves and what we are capable of, and most of spend our whole lives striving to close this gap between perception and reality. I don’t think it is pessimistic at all. It shows that everybody is looking to better themselves.

Moreover, the most repulsive characters, incarnated by the contaminated herds, also seem to be the most innocent ones, the ones we even come to pity more than we pity the characters!

Well, this is it. From early on, with the scenes in the abattoir, I wanted to make it very clear that animals are the innocents in this despite the carnage they cause. They don’t have the critical faculties to choose how they behave; they always follow their instincts. Humans, however, can choose to override their bestial natures. A truly scary baddy is somebody (or something) who chooses to be evil and is aware of the consequences of his or her actions. If a tiger bites somebody’s head off, there’s nothing personal in it.



There are also two brothers with their violent and intolerant father. Why have them being expressively loved by an adorable mother and spouse?

You don’t stop loving your children just because they can be little monsters. The twins, for all their faults, are just little boys. It’s a rare mother who would hate her children for being rambunctious or bullying. As for the intolerant father, I wouldn’t say she loved him. It’s one of those situations where your partners is such an integral part of the life you have built that it’s easier to put up with such behaviour than walk away.

How did you manage to turn this ultimately sordid story into a hilarious novel? Why adopt this approach?

There is humour in any situation, no matter how grim. Think of how often people laugh and joke as a way of dealing with horrifying situations. I was very careful not to laugh at death, however. The humour in the book comes from the ridiculous things the characters do when thrown into these insane situations. I took this approach simply because it was what I needed at the time. I had always been a very serious writer, and I wanted to have a crack at something absurd. Not enough writers try their hands at humour, and I can understand why. A sense of humour is such a personal thing that any author who tries to write funny knows that it is going to fall flat for a lot of readers. Quite a few people have struggled to see what is funny in my book; others have found it hilarious. This makes writing comedy a dangerous proposition for a writer. I think it’s a shame that we don’t have more humour in books. So many po-faced novels would more accurately reflect the human experience if they had their characters laugh at the world every now and then.

You chose to give to your novel a to-be-continued ending. Does it mean you're thinking about writing a second episode?

I am writing a follow-up, which is now in its third draft and will be done in a few months. I wanted to explore the idea of how people have the choice (that animals don’t) of ignoring or giving in to the bestial urges emanating from the primal chunks of our brain. So, in the follow-up we have people struggling to contain their appetites, and others using the virus as an excuse to indulge their darkest fantasies.

Are you yourself a zombie fan? By example, are you following the trendy Walking Dead series? What would you be your favourite movie or novel in this genre?

I have been a zombie fan for many years, dating back to the first time I saw Romero’s Dawn of the Dead in the early 1980s. This is still my favourite film. The only zombie book I’ve read is World War Z, which I very much enjoyed. As for the Walking Dead, I can’t say it has engaged me in the same way as it has millions of people. I suspect this is because I have seen so many zombie movies that I just don’t see anything particularly new in it.



You also wrote novellas. What themes do they deal with? Do they hold the same humorous content? 

As I mentioned above, my short stories were very serious and very literary—with the exception of one about man who, failure in life, became a failure as a zombie as well. Most of them centred on chance encounters between strangers, in which one or both learned hard truths about themselves. Most of live in our comfort zones, surrounded by family and friends who don’t encourage or enable self examination. Sometimes it takes a stranger to open our eyes.

Is Nairobi, the city you're living in, an influence?

It has taken me a while to start writing anything set in Kenya, as I like to take the time to get used to a place and understand it better before I start to write about it. I’ve written one short story based around Nairobi (http://www.telegraph.co.uk/culture/hay-festival/9535885/Hay-Festival-Nairobi-A-story-by-Michael-Logan.html), and there is a scene in the Apocalypse Cow follow-up that’s set in the city. I also have plans for further work set here, so it is a growing influence.

6 commentaires:

  1. Merci s'était un plaisir de te lire par contre j'ai les yeux qui louchent la couleurs surtout vers la fin et pas évidente :)))) Sinon tout est parfait hein ;)))))

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    1. Merci à toi pour ton commentaire ! J'ai changé la police et le fond, en espérant que ce sera plus lisible comme ça. :)

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  2. J'aime bien le ton de cet interview... l'histoire semble original. Tel est pris qui croyait prendre, pourrait-être la morale de cet histoire. A trop dénaturer les choses pour les rendre plus productives à moindre coût, on finit par en payer le prix fort.
    dAdU

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    1. Grave d'accord ! Les carnivores et l'effet boomerang qui en découle,... Michael Logan a retourné la situation (finalement réaliste) avec brio, et surtout humour ! Merci pour ton commentaire !

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  3. Point de vue intéressant, notamment sur le rapport aux animaux et sur l'usage de l'humour dans la littérature contemporaine. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, parce que je ne suis a priori pas spécialement amené à lire le genre de livre qu'il écrit. Merci donc pour la découverte, Oriane.

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    1. Merci, anonyme ! :) Il est vrai qu'il utilise très bien l'humour. Combien de situations poilantes sous fond de problèmes de société ! Il est vraiment doué et on peut lui souhaiter d'autres ouvrages aussi originaux.

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